Savoir garder confiance

Huit mois après le premier confinement, la covid sévit à nouveau. Qui peut d’ailleurs prétendre qu’elle ait réellement quitté notre quotidien ? Un virus plus insidieux ? Plus virulent ? Et cette fois jusqu’à quand ?... Les questions affluent face à l’emprise de cette nouvelle période d’incertitudes et d’angoisse.

On espérait, sans trop y croire, que le Premier Ministre nous livrerait des annonces rassurantes ce jeudi 12 novembre. Las ! il faudra bien patienter au moins jusqu’au 1^er décembre avant que soit concédé un éventuel assouplissement. Et encore ! Les salles de sport, entre autres, resteront bien fermées, sans précision de date quant à leur réouverture : un Sine Die qui hypothèque cruellement la saison d’athlétisme indoor. Quant aux amateurs de cross-country, de trail ou de marche nordique, ils ont déjà dû tirer un trait sur les rendez-vous inscrits aux agendas des mois de novembre et décembre. Et ce n’est peut-être pas fini. « D’ici à ce que nous vivions un hiver sans compétition !... » commence-t-on à redouter çà et là.

Dura lex, sed lex… Eh bien oui, la loi est implacable, tout comme les directives gouvernementales. Mais il est impératif de s’y plier, de se soumettre aux gestes-barrière, impératif d’accepter de ne plus s’entraîner avec les habituels compagnons de route. Avec la discipline qui caractérise notre sport.

Mais tout en gardant devant nous une lueur d’espoir : que la situation sanitaire nous prive effectivement de toute compétition au cours des prochains mois ou qu’elle desserre son étau pour nous faire l’aumône d’une saison hivernale partielle, le résultat doit être le même. Il ne faut jamais perdre confiance, car le mal finira par capituler, c’est notre seule certitude. Continuer à nous entraîner, à nous entretenir dans les limites imposées par le monde politique, et surtout ne jamais céder le moindre espace au pessimisme : voilà notre credo.

Portez-vous bien et protégez-vous les uns les autres.

Jean-Pierre Déloy